Pour réaliser ce travail, Lionel Jusseret s’est immergé dans le quotidien d’une maison de retraite. Il y rencontre une communauté invisible qui, malgré elle, se retrouve en marge de la société. Ces hommes et ces femmes nés entre 1920 et 1945 sont appelés la génération silencieuse. Les Impatientes témoigne des conditions de leurs fins de vie institutionnalisées. Mais au delà de l’hommage à leur culture de papier peint fleuri qui fait écho à lui seul à notre mémoire collective, subsiste une question : pourquoi nos pays dit développés ne sont-il plus capables de prendre en charge dignement leurs aînés ?